Château Durfort-Vivens

Durfort-Vivens commence d'abord comme une histoire de cape et d'épée puisque le Château est un relais de chasse du 14ème siècle, appartenant aux chevaliers Durfort de Duras. C'est seulement au 17ème siècle que le Château deviendra une propriété viticole. En 1787, Thomas Jefferson, 3ème président des Etats-Unis, verra la beauté des vins du Château Durfort-Vivens et placera ce dernier juste après les Châteaux Lafite, Latour et Margaux. Cette position non officielle sera néanmoins confortée par le classement de 1855, où le Château Durfort-Vivens sera hissé au second rang. Malheureusement en 1937, le Château Margaux rachète Durfort-Vivens et les infrastructures se détériorent peu à peu. En 1961, Lucien Lurton acquiert la propriété et en confie les rênes quelques années plus tard à son fils Gonzague. Stimulé par le défi et le potentiel de la propriété, Gonzague a pour ambition de retrouver son niveau de 2ème Grand Cru Classé. Il se lance un challenge, celui de faire différemment que les Bordeaux de ces années 1990, se mettant parfois à dos les critiques les plus renommés. En 2016, contre toute attente de son entourage bordelais, il obtient les certifications bio et biodynamie et place le Château Durfort-Vivens en tant que 1er Cru Classé de Margaux doublement certifié. Pour ses vins, Gonzague Lurton recherche la plus pure expression de fruit. Les amphores font partie inéluctablement de l'élevage des vins du Château Durfort-Vivens. Son chai d'amphores constitue désormais le plus grand en volume au Monde.